Être freelance Salesforce ne se résume plus simplement à chercher une mission : en 2025, c’est faire un choix stratégique.
Dans un contexte tendu avec une baisse des investissements, une réduction du nombre de prestataires et des licenciements dans la tech, il est crucial de viser des projets durables, bien cadrés et alignés avec son profil.
Voici les critères concrets à analyser avant de dire oui.
1. Tu veux rester longtemps ? Oublie le 100% remote et le TGM de rêve
Soyons clairs :
Si ton objectif, c’est la stabilité sur 12, 24, voire 36 mois, tu vas devoir faire quelques concessions.
La recette, c’est souvent :
- Un TJM raisonnable
- Une mission de support ou de run
- Peu de remote, voire du présentiel régulier
Tout le monde cherche du remote. En acceptant d’être sur place, tu fais immédiatement la différence. Et tu sécurises une mission sur le long terme.
2. Tu veux un TJM élevé ? Prépare-toi à des missions plus courtes
Si ton objectif, c’est de pousser ton TJM au maximum, alors il faut :
- Une expertise rare et ciblée
- Ou un niveau d’implication très élevé
Mais attention : plus ton TJM grimpe, plus tu deviens une variable d’ajustement. En cas de restriction budgétaire, tu es le premier à sauter. Les clients trient souvent leurs prestataires par TJM décroissant, et commencent par réduire ceux qui coûtent le plus.
3. Privilégie les missions complexes… si tu veux vraiment te démarquer
Le vrai levier, ce n’est pas forcément le cloud sur lequel tu travailles, mais la complexité du projet :
- Migration multi-cloud
- Organisation éclatée (plusieurs pays, équipes mixtes)
- Cadrage stratégique en environnement tendu
Tu deviens alors plus qu’un exécutant : un partenaire projet, ce qui justifie un TJM plus élevé… même temporairement. Mais garde en tête que la pérennité n’est pas garantie.
4. Réduction des fournisseurs : un enjeu pour les freelances Salesforce
De plus en plus d’achats cherchent à réduire le nombre d’interlocuteurs : moins d’ESN, moins de freelances isolés.
Ce qui veut dire :
- Moins de place pour les indépendants en direct
- Une tendance à regrouper les missions via des plateformes ou prestataires référencés
Donc sois stratégique : mieux vaut être visible sur une plateforme spécialisée (comme SF Talent), que de miser sur du contact direct dans un contexte instable.
5. Freelance Salesforce : adapte ta stratégie à la conjoncture actuelle
Ton TJM baisse ? OK. Mais :
- Optimise ton fonctionnement (réduis les congés, gagne en rigueur horaire)
- Utilise le temps libéré pour :
- Passer des certifs
- Écrire sur LinkedIn
- Rejoindre des communautés
- Soigner ton profil public
Même un mois sans mission peut être rentabilisé intelligemment, si tu investis dans ta visibilité ou ton expertise.
6. Le vrai piège : partir d’une mission stable sans visibilité claire
C’est probablement le conseil le plus important :
Si tu es en mission stable actuellement, ne pars pas sans plan B solide.
La crise n’est pas terminée. Les belles offres ne sont pas si nombreuses.
Même si tu es frustré par ton TJM ou ton rythme de travail, réfléchis à deux fois avant de lâcher la proie pour l’ombre.
Conclusion
Choisir ses projets en freelance Salesforce en 2025, c’est un exercice d’équilibre :
- Entre ambition et réalisme
- Entre visibilité et discrétion
- Entre revenu immédiat et stabilité long terme
Ce n’est pas facile, mais avec les bons outils, tu peux t’y retrouver en tant que freelance Salesforce.
Et ça commence par avoir un profil à jour, bien positionné, sur une plateforme où on comprend ton métier.
👉 Si ce n’est pas encore fait, crée ton profil sur SF Talent. Tu seras visible uniquement par des clients qui cherchent du Salesforce. Rien d’autre.